L' actualité au coeur de votre région

Annonçant dans l'Aude 48 projets lauréats sur le fonds hydraulique national de 20 millions €, la ministre de l'agriculture n'en dévoile qu'un seul dans l'Aude. La filière viticole reste sur sa soif alors qu'elle appelle de longue date des solutions d'urgence pour finaliser le sprojets.

À sec, les finances du vignoble vont pouvoir s’appuyer sur de nouveaux prêts garantis courts et une consolidation bancaire leur redonnant la capacité à tenir les chocs climatiques et économiques qui font vaciller les entreprises de la filière vin.

100 caves voient leurs situations financières se dégrader et pourraient se casser la figure alors qu’elles représentent 20 % des coopératives vinicoles. Une demande de fonds de restructuration de 25 millions €/an est portée alors que les coûts économiques et sociaux de ces défaillances seraient massifs sur les territoires.

Affirmant croire dans l’avenir de la filière vin, le Crédit Agricole appelle les opérateurs à remettre à plat leurs stratégies de production/commercialisation et repositionner leurs produits pour répondre au marché. Le point avec Jean-Christophe Roubin, le directeur du marché agri-agro de la première banque de la filière.

En visite dans les Pyrénées-Orientales, la ministre de l'Agriculture n'avait que peu de réponses à apporter aux attentes hydriques d'un vignoble qui pourrait perdre la moitié de ses surfaces lors du plan d'arrachage à venir. Sans eau à vocation agricole, l'avenir ne laisse que peu d'espoir aux exploitations départementales.

L’Institut œnologique de Champagne (IOC) a noté cette année un déséquilibre azoté dans plusieurs moûts champenois, bourguignons, rhodaniens et provençaux, pouvant conduire à des odeurs de réduction dans les vins. L'Institut coopératif du vin (ICV) n'a pas les mêmes résultats.

Suite à une rencontre actant la trop faible valorisation des prix des vins occitans pour assurer une rentabilité pérenne, producteurs et négoce du Languedoc doivent maintenant traduire sur le terrain un retour à des cours plus élevés pour travailler en partenariat sur le long terme.

La présidente de région Occitanie ne promet pas de solution miracle pour apporter de l'eau au vignoble audois. Elle compte plutôt sur l'avancement de plusieurs possibilités pour la ressource : maillage, réutilisation des eaux usées, petites retenues collinaires...